Zoom sur le Morbihan : un marché de l’immobilier à la hausse

Publié le : 22 avril 20203 mins de lecture

Voilà deux années successives que le marché immobilier du Morbihan connaît une hausse considérable. Rien que sur l’année 2018, le nombre de transactions enregistrées avait dépassé 18000 en seulement deux mois. Plus que partout ailleurs en France, l’attractivité de ce département est notoire. Cette situation concerne aussi bien l’ancien que le neuf.

Le marché immobilier du Morbihan : les chiffres

Concernant les appartements anciens, le marché de l’immobilier dans le Morbihan connaît une hausse particulière dans certaines agglomérations, comme Lorient (+6,4 %) et Vannes (+3,6 %) qui atteint actuellement 2 470 €/m². Comme on pouvait s’y attendre, sur le littoral, le prix au mètre carré dépasse les 3000 euros. Pour l’immobilier ancien, on constate cette même situation d’accroissement. Le prix de vente à Vannes tourne autour de 300 000 euros. Cette hausse récursive n’est pas sans conséquence sur le profil des acquéreurs. Comparé au niveau national, les acheteurs de 60 ans et plus sont prédominants, représentant plus de 25%.

La situation des parcelles et de l’immobilier neuf

La plus importante progression de prix pour les appartements neufs du marché de l’immobilier dans le Morbihan se constate à Lorient, avec un taux qui atteint 18,6%. Sur l’année 2018 qui marque la fin d’application du dispositif Pinel, les notaires ont noté une véritable explosion. Toutefois, le neuf subit des à-coups, en fonction de la nature des programmes dans chaque localité. L’impact des nouvelles dispositions réglementaires est encore difficile à entrevoir pour l’instant, bien qu’il semble que les investisseurs s’intéressent davantage aux anciens centres urbains. Concernant les terrains à bâtir, le prix continue sa flambée et connaît des disparités. Alors qu’à Vannes on avoisine 176000 euros, à Ploërmel, le prix de vente peine à frôler 22000 euros. Parallèlement, en dix ans, la dimension des parcelles a été réduite de moitié et s’établit à 500m². Dans certaines zones, comme Questembert, la présence des lotissements publics explique la baisse ponctuelle des prix.

Hausse des transactions et des prix : les conséquences

Avec cette perpétuelle hausse dans le marché immobilier dans le Morbihan, les conséquences se font rapidement sentir. Par exemple, le changement progressif du profil des acheteurs soulève des interrogations concernant l’aménagement au niveau des communes concernées. D’autre part, avec l’existence de la ligne à grande vitesse, certaines villes comme Vannes connaissent une forte attractivité. Le prix au mètre carré le plus élevé s’observe dans les communes de Quiberon et Carnac pour les maisons anciennes. Dans tous les cas, les notaires se veulent rassurants : le marché de la construction est sur une bonne progression.

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